Les Gardiens des Légendes
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Guilde role-play, Horde (Les Sentinelles)
 
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 Le vieil orc et la guerre

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AuteurMessage
Kharsneg
Jeune Gardien
Jeune Gardien



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Date d'inscription : 10/09/2008

Le vieil orc et la guerre Empty
MessageSujet: Le vieil orc et la guerre   Le vieil orc et la guerre Icon_minitimeJeu 30 Oct - 14:45

Pendant ma première expérience de WoW, j'écrivait régulièrement de petits récit mettant en scène divers personnages de mon clan. Naturellement quand j'ai arrêté Wow, Kharsneg est allé prendre une retraite bien mérité.
Mais voila, l'appel du combat à été le plus fort. Alors voici le début du nouveau départ de Kharsneg :

Tout était paisible dans la pièce circulaire, le ciel noir commençait à se teinter de la luminosité si particulière qu’est l’aube au dessus de Nagrand. C’est à ce moment que Kharsneg ouvrit son œil. Comme toujours ses sens étaient pleinement éveillés, même alors qu’il quittait de son sommeil. Pour un orc, l’éveil n’était pas un problème en soi et contrairement à de nombreuses autres race, il retrouvait toutes ses capacités comme s’il avait simplement cligné des yeux et pouvait être pleinement actif instantanément, ce qui faisait qu’attaquer un orc, même assoupi se révélait une entreprise périlleuse. Kharsneg observa l’aube quelques instants à travers le trou d’évacuation de la fumée percé dans le toit, puis il tourna la tête vers la forme de assoupie de Marajil. Kharsneg sourit en regardant la respiration de l’orque soulever les peaux qui les couvraient puis il se leva.
Si se réveiller ne poser aucun problème, ses articulations lui rappelait douloureusement qu’il n’était plus un jeune grunt. Il parvint à se lever en lâchant un grognement, tituba sur quelques pas en maudissant mentalement son âge avant d’entamer quelques exercices pour dénouer son dos et ses jambes. Le vieil orc obtint les craquements souhaités et pu se relever avec souplesse. Kharsneg mit ses braies puis se dirigea vers partie de la hutte encore dans l’ombre. Le borgne s’approcha de la forme silencieuse et tira la peau qui abritait celle-ci de la lumière et croisa les yeux violets du petit être qui le dévisageait. Le vieil orc observa sa fille, malgré qu’elle n’eut que deux hiver son regard brillait déjà d’intelligence. Elle était visiblement réveillé depuis plus longtemps que lui et pourtant elle avait attendu que son père ne s’approche pour babiller avec satisfaction. Malgré son affection l’affection qu’il lui portait, cette enfant le mettait mal à l’aise : Elle ne pleurait que rarement, ne geignait pratiquement jamais. Bien que cela le remplisse de fierté, Kharsneg songeait qu’il ne s’agissait pas uniquement de force de caractère mais qu’il y avait autre chose. Il aurait préféré un fils mais les esprits lui avaient accordé le droit d’être père malgré la vie mouvementé qu’il avait mené et le vieil orc leur en était reconnaissant.
Ses traits durent trahirent ses pensées, car l’enfant s’agitât et tendit ses bras potelés vers son père. Il tendit sa main et la petite orque saisit l’énorme doigt griffu pour le mordiller à pleine dents, sans toutefois causer autre chose qu’un léger picotement. Il joua quelque instant avec l’enfant à lui agiter son doigt devant le visage comme l’on ferait d’un jeune worg. Finalement le vieil orc fronça les sourcils, immédiatement la jeune orque lâcha son doigt qu’elle mordillait à nouveau pour sourire à son père. Deux hivers et je n’ai même pas besoin d’ouvrir la bouche pour me faire comprendre d’elle…
« Tu es bien intelligente ma fille, que peux-tu bien nous réserver ? »
Kharsneg sentit soudain un corps tiède se presser contre son dos nu. Comme à son habitude Marajil avait agit à pas de loup.
- Le meilleur, comme ses parents et ses ancêtres »
Kharsneg se retourna et étreignit sa compagne silencieusement.
- Tu es réveillé depuis longtemps ?
- Assez longtemps pour constater que j’ai choisit un bon père pour mes enfants.
Kharsneg s’esclaffa : Je suis donc devenu si bruyant ?
- Toi non mais tes vieux os te trahissent, ils grincent comme si Draenor explosait à nouveau.
Le vieil orc se rembrumit
- Oh, voila que mon géant vert boude, alors que sa fille elle est imperturbable.
- Suffit, femme ! Il l’a saisit sans ménagement par le bras
- Voila qui est mieux, rétorqua-t-elle avant de se lover contre son buste.
La femelle Mag’har joua quelques instant avec la tresse grise de son amant. Avant de se raidir : Aller maintenant hors d’ici ! La nuit je suis peut être tienne mais ici c’est ma hutte !
Kharsneg partit d’un rire sonore puis il tendit la main vers Marajil avant l’intention de lui pincer la joue mais elle fut la plus rapide et lui saisit la main pour la mordre.
Se retournant vers sa fille qui les observait depuis le couffin :
- T’es bien la fille ta mère toi !

Bien que ce fût l’aube L’activité régnait à Garadar, ou plutôt elle n’avait pas cessé, car la nuit ne changeait que peu de chose aux activités des orcs, ceux ci s’accommodant très bien des activités nocturnes. Kharsneg avait revêtu son harnais de cuir et ses bottes ainsi que le bandeau de Rend Blackhand ; Il s’agissait d’ailleurs plus d’un trophée que d’une quelconque méthode pour cacher son orbite vide. Il s’invitât près d’un feu entretenu par des grunts Mag’har.
« Alors vieux vert, toujours décidé à partir ? »
- Toujours Nadr, toujours.
- Moi qui croyais que la sagesse venait avec l’âge ! s’esclaffa un Mag’har
- Le vieux vert ne sait même pas ce que ça veut dire, renchérit Nadr en envoyant son coude dans les côtes de Kharsneg qui se joignit à leur rire.
- Que veux tu, j’ai beau me plaire ici, tant que je pourrais porter une hache j’aurais besoin d’action.
- C’est vrai que tu te ramolli ici !
- Ouais, la preuve c’est qu’en temps normal je t’aurais déjà piétiné jusqu'à ce que tu appelles Greyah à l’aide, lança Kharsneg avec un sourire carnassier. Le Mag’har lui fit un geste grossier
- Bon j’vous laisse les mouflets, au fait Mogran, tu remercieras ton père pour son baume.
- A ton service vieux vert !
Kharsneg s’éclipsa en emportant deux steaks de talbuks, il en avait déjà engloutit un lorsqu’il entendit le petit groupe se mettre à vociférer loin derrière lui.

Deux jours plus tard Kharsneg quittait Garadar. Au bout de quelques lieux il fut prit d’un sentiment de honte car il songeait plus à l’équipement qu’il avait laissé a Marajil qu’a elle et à leur fille. Quand le vieil orc avait rassemblé ses possessions il avait voulu enfiler son armure mais peine perdu : la vie paisible de Garadar l’avait fait gagner en embonpoint et ne pouvait plus revêtir la cuirasse. Pire encore malgré les partie de chasse avec les Mag’har ou le nain Nesingwary il devait se rendre a l’évidence, ses muscles avaient en partie fondus. Sa gorge se noua un instant quand il sentit le poids de sa vieille masse d’arme, forgé autour d’un tibia de chien du magma, lui faire trembler le bras. Heureusement le seul témoin était Marajil et elle s’abstint de tout commentaire. Ce cuisant échec le mit dans une colère sourde. Sa fierté et son honneur prévalurent rapidement sur la déception. Il laissa la cuirasse, celle avec le glyphe de son clan (une mâchoire de loup stylisé) chez Marajil et il offrit la masse au forgeron de Garadar pour qu’il puisse l’étudier. Tout le reste il alla l’enterrer une nuit dans un lieu connu de lui seul. Finalement c’est avec son équipement de chasse qu’il quitta Garadar.
Kharsneg secoua la tête pour chasser ces pensées, il n’était peut être plus un grand guerrier mais il était un combattant et tant qu’il en aurait la force il se battrait pour la Horde. Il dû faire le chemin à pied, son vieux kodo était mort il y a quelques temps déjà et les Talbuks ne l’inspirait pas autrement que comme nourriture. En traversant Nagrand, puis Terrokar Kharsneg dû chasser tous les jours pour se nourrir, son ego se remplit de fierté à mesure qu’il se sentait progresser.
Un jour qu’il suivait la voie principale vers Shattrat, Kharsneg croisa un nain montant un gigantesque bélier. Jusque là il avait tous les jours croisé du monde mais encore personne ne s’était arrêté. Il se raidit en constatant qu’il s’agissait d’un membre de l’Alliance. Des images violents fusèrent dans son esprit à mesure que le nain, désormais descendu de monture se dirigeait vers lui. Le nain, fidèle au culot de sa race, se tint devant lui les poings sur les hanches. Une longue barbe grise s’échappait de son heaume. Après un instant de flottement le nain ôta son heaume. Son visage était buriné par l’âge et son nez bulbeux. Mais surtout il arborait une profonde balafre et un bandeau couvrait son œil. Le nain pointa son doigt vers le bandeau de l’orc puis le sien avant d’éclater de rire. Kharsneg un peu désemparé ricana brièvement, les images de sang quittèrent son esprit et il trouva ce nain sympathique.
Le nain tira sur sa barbe et désigna les tresses de l’orc puis son bandeau et enfin celui de Kharsneg avant de balbutier en orcish : Nous… vieux guerriers…pareils.
Kharsneg se tritura l’esprit, il savait quelques mots de nains mais il préféra utiliser le langage des humains : « Vieux oui, plus guerrier mais toujours me battre. » Il espérait que le nain avait comprit.
Le nain sembla réfléchir un moment puis d’une voix lasse répondit :
« Moi finit, vieux… trop vieux. Hache, Armure, bouclier… trop beaucoup. » Et le nain de lui expliquer de son mieux que ses douleurs étaient trop importantes. Il rentrerait bientôt chez lui pour finir ses jours. Kharsneg comprit à peu près que le nain parlait de bière mais les nains parlaient toujours de bière. Le vieil orc observa le nain, quel âge pouvait-il avoir ? Les nains vivaient plus vieux que les orcs, celui –ci avait sans doute combattu depuis plus longtemps que lui. Beaucoup de guerriers orcs avaient du périr sous ses assauts. Le nain lui sembla extrêmement las.
« Je comprendre. » Sans un mot Kharsneg fouilla dans sa sacoche et sortit un gros steak de Talbuk et le tendit au nain.
« Nains bons adversaires, nous Horde aimer ça » Le nain afficha une mine étonné. Il se ressaisit et d’un air solennel prit la viande : « Orc envahir Khaz modan, longtemps avant… tuer beaucoup nains… Tu certainement tuer beaucoup nain. Mais moi je sais orcs meilleurs maintenant, cadeau grande valeur entre vieux guerriers, je faire cadeau aussi ! »
Le nain se dirigea vers son bélier qui broutait l’herbe grasse de Nagrand. Fourra la viande dans un sac et sortit une toile huilé enroulé autour d’un objet oblong il l’offrit à l’orc :
« Quand hache trop lourde, ami du nain c’est fusil. Fusil ami de l’orc maintenant »
Kharsneg déballa l’arme : c’était un tromblon nain finement ciselé. Le canon poli brillait à la lumière du jour. La crosse était en bois rouge. Pendant qu’il l’étudiait, le nain lui était remonté sur sa monture. Le nain s’adressa à l’orc une dernière fois :
« Tu chasser pour moi et moi boire pour toi maintenant !
Kharsneg opina. Il étudia la crosse de l’arme, le bois avait était sculpté mais ce qui était représenté était méconnaissable car recouvert d’entailles. Sans doute un décompte de proie abbatus
« Gibier ? demanda Kharsneg
Le nain approuva du chef : Oui, gros gibier, peau-verte."
Il remit son casque, salua l'orc et reprit sa route.
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